Trois revers en autant de sorties. Aucun but inscrit et six concédés. Avec en agrément le statut de lanterne rouge de la poule B du Gabon oil National-Foot 2, au sortir de la quatrième journée et de sa défaite face à Moanda FC (0 – 1) : O’Mbilanziami est un monument en péril.
Le constat, bien que prématuré en ce début d’exercice, fait désordre dans l’univers du football gabonais, où il s’agit ici d’un club historique. Une place forte pouvant se targuer de quatre titres de champion du Gabon (1980, 1981, 1 988 et 2 002), autant de Coupes du Gabon (1987, 1991, 2 002 et 2 008) et deux quarts de finale en campagnes africaines (Ligue des champions et Coupe de la Caf). Sans oublier de belles pioches à l’étranger et de nombreux internationaux gabonais formés au club ou recrutés.
Bien qu’ayant perdu sa grandeur au fil des années et de la diminution d’un train de vie ostentatoire, l’ancienne Union Sportive O'Mbilanziami (USM) n’était pas moins un élève assidu de la D1… Mais abonné aux montagnes russes depuis une décennie, le club du général Jean-Boniface Asselé a multiplié les allers-retours entre la D1 et la D2. Comme Macaty Camara, attaquant historique du club et à nouveau membre du staff technique. Aux côtés de deux autres anciens joueurs, Aubin Mboumba (l’entraîneur) et Stéphane Ndong Eyeghe (l’entraîneur des gardiens de but) avec lesquels il a pris par le mauvais bout la mission de remontée en division d’élite.
Des efforts ont pourtant été consentis dans le recrutement par l’état-major de l’OM. Mais la mayonnaise tarde à prendre dans un effectif déséquilibré. Avec davantage de talent et de vécu sur les postes offensifs.
James Angelo LOUNDOU
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon sport