L'importance des engins déployés, des ouvriers à pied d'œuvre et les prémices du début du chantier augurent d'un développement de travaux qui ne souffrirait pas de trop d'écueils.
De par son importance (reliant les deux communes périphériques de la capitale gabonaise Owendo et Akanda) et charriant quotidiennement un flot ininterrompu de véhicules, de personnes et de marchandises, la Voie-Express est en chantier depuis le mardi 9 juillet dernier.
Considérée à juste titre comme l'une des artères les plus fréquentées de la capitale (et donc du pays), son interruption partielle occasionne forcément d'énormes désagréments pour les milliers d'usagers qui le fréquentent. Les travaux lancés par la société Colas semblent prendre en compte son intérêt stratégique en mettant les bouches doubles dans leur exécution. En témoignent les engins lourds, les camions, les ouvriers et les dispositions matérielles mises en place pour assurer une poursuite de chantier qui ne souffrirait pas de trop d'entraves. Déjà, la veille du lancement du chantier, des aménagements avaient été opérés en ses alentours immédiats afin de favoriser une bonne circulation de la lourde logistique.
Contrairement à ce que l'on redoutait (interruption complète de la Voie Express), l'on doit savoir gré tant aux responsables de l'ANGTI (Agence nationale de Grands Travaux et des Infrastructures) qu'à ceux de la société Colas qui ont circonscrit un champ moins drastique en laissant l'axe Owendo/Aéroport circuler tranquillement.
E. NDONG-ASSEKO
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