Dans la série de taxes instituées en 2009 au profit des collectivités locales, cette imposition passe mal chez les usagers, qui disent ne pas en voir les retombées au niveau des communes bénéficiaires.
Depuis près de trois mois, de nombreux clients des agences de voyages terrestres de Libreville et de certaines villes de l'arrière-pays se plaignent de l'augmentation des prix des billets de transport de Libreville vers l'intérieur du pays, et vice versa, en raison du prélèvement par les autorités municipales de la nouvelle taxe sur les passagers et les marchandises.
En effet, les tarifs habituels applicables aux différentes destinations vers l'hinterland, sont majorés de 500 francs au moins. À titre d'exemple, Libreville-Oyem, qui coûtait 12 000 francs par passager, passe à 12 500 francs. Les passagers sont donc contraints de s'acquitter de cette nouvelle taxe sur passagers, sans laquelle ils ne peuvent tout simplement pas voyager.
La même taxe appelée ''timbre de la mairie'', est également exigée aux voyageurs de la voie ferroviaire à leur départ de la gare d'Owendo ou de Franceville. Une situation qui n'est pas sans exaspérer les intéressés, qui avouent ne rien comprendre à cette nouvelle pratique ne visant, selon eux, qu'à les asphyxier encore plus financièrement.
Sveltana NTSAME NDONG
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