Après l’incendie criminel du salon VIP du stade d’Oyem, par des inconnus, le gouvernement a décidé de sécuriser cette infrastructure moderne dotée de 20 500 places assises.
Depuis lundi 4 mai 2020, ce stade, situé à 17 kilomètres du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (sur la route de Bitam), est désormais gardé par des militaires du deuxième Bataillon d’infanterie d’Eyenassi (Oyem).
Ces soldats font des rotations par groupe de dix, pour sécuriser les alentours et l’intérieur de l’infrastructure sportive. Cette décision de surveillance militaire, jusqu’à nouvel ordre, aurait été prise conjointement par le ministre des Sports, Franck Nguema, et sa collègue de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Le colonel Simba et le directeur provincial des Sports dans le nord, Jean-Louis Mezui M’Assa, se sont occupés de sa mise en œuvre. Avec le concours de la direction régionale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), chargée d’assurer l’éclairage du stade, la nuit tombée.
Tous ont fermement condamné l’acte ignoble posé par des individus de mauvaise foi, se cachant derrière la pseudo Cellule du Grand nord (CGN).
Cependant, de nombreux Oyemois regrettent la légèreté avec laquelle ce temple du ballon rond est géré par nos pouvoirs publics. En effet, depuis la fin de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017, organisée par le Gabon, ce stade a été relégué aux oubliettes par les différents ministres des Sports qui se sont succédé dans les équipes gouvernementales. Aujourd’hui, le stade Engong croupit sous de hautes herbes, et son aire de jeu est envahie par les arbustes et d'autres éléments de la nature.
E. EBANG MVE
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