Les grèves illimitées au ministère des Eaux et Forêts ne datent pas d’aujourd’hui. C’est même une véritable tradition, qui a déjà permis aux agents de cette administration d’améliorer significativement leurs conditions de vie et de travail, à la faveur des mouvements déclenchés par le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef) et le Syndicat national des gestions de ressources naturelles (Synagren).
On a en mémoire cet arrêt de travail du 30 août 2010. Date à laquelle les adhérents du Synapef avaient déclenché une grève générale illimitée, à la suite de la menace de grève de 12 centrales que le gouvernement avait promptement désamorcée. Pour rappel, les grévistes revendiquaient déjà l’augmentation des primes de rendement, la mise en stage des agents, l’intégration à la Fonction publique des dernières promotions sorties alors de l’École nationale des Eaux et forêts (Enef), en plus de l’amélioration de leurs conditions de travail.
Si le Synagren est silencieux ce jour, on se souvient de son dernier mouvement. Une grève au cours de laquelle il réclamait le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), la mise en service des ascenseurs défectueux depuis plusieurs mois, la fin des intérims et la mise en place d’une régie.
Maxime Serge MIHINDOU
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