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Société & Culture

CNSS : le Sypross dénonce un vice de procédures dans la révision de la convention collective

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Depuis début février, la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a mis en place un projet de révision de l'ancienne convention collective datant de 2015 et dont le début des travaux est prévu pour ce 10 août 2020. Sauf que dans cette démarche, le syndicat majoritaire, le Syndicat national des professionnels de la caisse nationale (Sypross), dénonce sa mise à l'écart par la direction générale.

Le Sypross revendique sa place de premier syndicat maison avec le plus grand nombre de délégués du personnel. De ce fait, il disposerait d'une voix prépondérante en matière de négociations, de révision ou dénonciation d'une convention collective. Une situation, selon les syndicalistes, en déphasage avec les dispositions légales. C'est pourquoi les responsables du Sypross sont montés au créneau hier pour dénoncer, au cours d'un point-presse, la violation des procédures en matière de révision de convention collective. Ils ont également tenu à inviter les différents membres du Conseil d'administration de leur entreprise censé se tenir ce vendredi à se saisir de cette affaire afin d'exiger l'annulation de ce projet de révision qui n'aura, selon eux, pour seule conséquence, dans le contexte de crise actuelle, que de mettre à mal la trésorerie de l'entreprise.

"Un tel projet obéit à des procédures prévues non seulement par le Code du travail mais aussi par la convention collective elle-même. Lesquelles prévoient notamment en leur article 3-2 et 3-3, que lorsque l'une des parties souhaite remettre en cause ou réviser après un certain temps la convention collective, cette partie s'adresse par une correspondance à l'autre partie contractante. Cette correspondance s'accompagne du projet de révision ou de dénonciation. Elle adresse également une correspondance au ministère du Travail parce que le ministère est garant du Code du travail. Et c'est seulement après trois mois que les négociations ou la révision de la convention peuvent démarrer sous la supervision des inspecteurs du travail", a expliqué le président du Sypross, Richard Ndi Bekoung.



Sveltana NTSAME NDONG



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