DANS le but de faire le point sur la situation actuelle des retraités du Gabon, le directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF), Sorel Ongollo, s'est entretenu jeudi dernier avec les membres de l'Association nationale des retraités du Gabon (Anareg)
DANS le but de faire le point sur la situation actuelle des retraités du Gabon, le directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF), Sorel Ongollo, s'est entretenu jeudi dernier avec les membres de l'Association nationale des retraités du Gabon (Anareg). Durant cette rencontre, les représentants de l’ensemble des retraités du secteur public et privé du Gabon ont présenté à la direction de la CPPF les difficultés rencontrées par leurs membres respectifs."Nous avons abordé tous les points, mais nous ne sommes pas rassurés, nous voulons des réponses concrètes afin de rassurer notre base. Nous faisons toujours confiance au gouvernement, mais nous ne souhaitons pas que cette attente soit prolongée parce que nous avons actuellement des retraités qui dorment à la belle étoile et d'autres qui doutent de notre capacité à porter haut leurs problèmes. Nous ne voulons pas que ces situations soient réglées de manière agressive. Il y a une étude qui sera menée sur la question et nous espérons que nous serons associés aux travaux", a expliqué la responsable de l'Anareg, Bernadette Owono.
De son côté, Sorel Ongollo a souligné qu '"il y avait trois points à l'ordre du jour. D'abord la question sur l'arrimage des pensions qui concerne le relèvement de la pension dû au changement de système de rémunération. Il s'agit donc des retraités qui ont déjà la retraite et qui voudraient s'arrimer à ce nouveau système qui a été mis en place depuis 2015. Il s'agit de près de 7 500 personnes sur 24 800 retraités. Sur ce point, la réponse c'est que le gouvernement s'active en attendant les conclusions de l'étude qui est en cours. Ensuite, il y a eu la question du rappel de solde, qui correspond aux agents publics qui sont déjà partis à la retraite, mais à qui l'État devait encore de l'argent. Ce cas a été inscrit dans la loi de finances pour solder cette dépense avant la fin de l'année 2021. Dans les tout prochains jours, ce qui va être payé ce sont les dommages et intérêts suite aux condamnations. Le recensement que nous avons fait tourne autour de 1 900 plaignants".
Hans NDONG MEBALE
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