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Société & Culture

Co-infection tuberculose/VIH : quelles stratégies de lutte contre les deux pathologies au Gabon?

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UN atelier sur la co-infection tuberculose (TB)/VIH a eu lieu le 9 février à l'hôtel Étoile d'or de la Sablière. Réunissant  les directeurs de la prévention du Sida et des consultants du secteur, cette rencontre, tenue, à la demande de l'équipe pays du Fonds mondial, avait pour ambition d'améliorer les indicateurs en matière de lutte contre ces deux pathologies.

Concrètement, indique Rachel Ibinga Koula, présidente du comité de coordination multisectorielle (CCM), en novembre 2022 dernier, le Fonds mondial décidait d'une disponibilité de financement pour la période 2023-2025. Soit plus de 8 millions d'euros (plus de 500 millions de francs CFA) alloués au Gabon pour la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, ainsi que la mise en place de systèmes résilients et pérennes pour la santé. Le Gabon, retenant la Tb et le VIH parmi les problèmes de santé prioritaires, tenait donc cet atelier dans le cadre de la préparation du dialogue pays permettant de définir les axes et interventions prioritaires de la demande de financement.

Ce qu'il faut savoir aussi, précise le secrétaire général du ministère de la Santé, Patrice Ontina, est que cet atelier va permettre de redynamiser les douze activités de collaboration TB/VIH recommandées par l'OMS. Une mise en œuvre des activités collaboratives TB/VIH qui a pour objectifs essentiels, de mettre en place des mécanismes de collaboration, des activités conjointes TB/VIH, de réduire la charge de morbidité tuberculeuse chez les personnes vivant avec le VIH/Sida, réduire la charge de morbidité due à l'infection à VIH chez les patients tuberculeux.

Mais dans un contexte où la collaboration entre les deux programmes en charge de la TB et du VIH est insuffisante tant au niveau stratégique que dans les paquets minimum d'activités des  formations sanitaires. Quand on se rappelle que les activités de lutte contre la co-infection TB/VIH commencées en 2005 sont encore limitées ou encore la  rupture récurrente des ARV et médicaments pour les pathologies opportunistes, y a-t-il des raisons d'espérer qu'une nouvelle stratégie inverse la tendance ?

 

Line R. ALOMO

Libreville/Gabon

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