POUR le moindre mal, les patients du Centre hospitalier régional Benjamin-Ngoubou de Tchibanga (Nyanga) sont systématiquement évacués vers l'hôpital de Bongolo (Lebamba), dans la Ngounié, à environ 150 kilomètres. Tant décriée par les populations de Tchibanga, cette situation donne l'impression que le CHR Benjamin-Ngoubou souffre d'un grave malaise dans son fonctionnement, alors que son inauguration, en 2008, avait suscité beaucoup d'espoir auprès des populations nynoises et de Gamba, quant à l'amélioration des soins de santé. Quatorze ans après sa mise en service par les plus hautes autorités de l'État, les usagers de Benjamin-Ngoubou sont peu satisfaits des services attendus de cet hôpital en matière d'offres de soins de qualité, car ils sont évacués la plupart du temps hors de Tchibanga.
Devant tous ces manquements, le directeur général dudit centre hospitalier, Dr Youssouf, assure que tout n'est pas mauvais, puisque certains patients trouvent leur compte dans les services hospitaliers fournis. Pour preuve, du bloc opératoire à la pédiatrie, en passant par la gynécologie et la maternité : tous ces services sont pourvus de médecins spécialistes, en dehors de l'ophtalmologie. Mais la carence est compensée de temps en temps par la prestation de l'ophtalmologue du Centre hospitalier régional de Lambaréné, qui intervient à Tchibanga dans le cadre de la coopération entre les CHR de Lambaréné, Mouila et Tchibanga voulue par le ministère de la santé.
Avec les coupures régulières de la SEEG, le souhait est de voir cet hôpital doté d'un groupe électrogène de plus de 500 kwa afin de couvrir l'ensemble des services et les 7 logements des médecins.
Lung MOUSSAVOU
Tchibanga/Gabon
random pub
Articles associés
Conscient de la volonté des populations de vaquer librement à leurs occupations en cette période de festivités liées à la célébration du « Coup de la Libération », le président de la République, Br
L’intelligence, caractère spécifique aux esprits éveillés, offre la capacité, de même que le bon sens, de savoir ce qui est, de ce qui a été.
Au lendemain de sa prise de pouvoir, le président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguéma s'était voulu rassurant face aux hommes et femmes des médias.
De nombreux Gabonais, avides d'un véritable changement, espéraient qu'avec l'avènement des militaires à la tête du pays certaines mauvaises habitudes et autres pratiques surannées cesseraient.
L'approfondissement de la coopération entre nos deux pays, la formation des milliers de stagiaires civils et militaires gabonais, la croissance rapide de la puissance économique et technologique de
Quelques jours seulement après avoir commis un audit profond sur la situation de la Société d'énergie et d'eau du Gabon en proie à de grosses difficultés l'empêchant de satisfaire correctement ses
