SE nourrir est d'abord un plaisir. Comment se garantir, donc, une santé de fer en s'y adonnant ? Une bonne alimentation diminue-t-elle le risque de développer certaines maladies chroniques ? Permet-elle d'allonger l'espérance de vie et d'optimiser les fonctions vitales telles que l'entretien de la mémoire, ralentir le vieillissement, etc. ? Bien que très peu connue au Gabon, la nutrithérapie est une discipline scientifique révolutionnaire qui propose des pistes de solutions pour optimiser la santé. La quête de l'information à ce sujet nous a conduits vers les réseaux sociaux à la recherche d'une personne-ressource. Spécialiste en nutrithérapie et en hygiène alimentaire des pathologies, Adonis Ngound dirige un cabinet à Douala au Cameroun.
Il explique que cette spécialité renvoie en général à la nutrition. "Sauf qu'ici, on l'adapte en fonction du groupe sanguin. Tout ce qu'on consomme (aliments, médicaments) fait subir à l'organisme un processus métabolique et une transformation dans le sang. Deux personnes peuvent ingérer un même aliment et ne pas manifester les mêmes effets secondaires. Tout ceci parce que leurs identités génétiques ne sont pas similaires", précise-t-il. La nutrithérapie vient également prévenir les maladies et évaluer les déficits nutritionnels et les surcharges (en cas d'obésité).
À ce moment, le nutrithérapeute intervient pour effectuer le recadrage alimentaire, en tenant compte des pathologies déjà existantes et du groupe sanguin. Tout ceci pour optimiser le traitement et garantir la santé au patient. Pour cela, une consultation est plus que nécessaire pour évaluer les besoins et le niveau de maladie, le cas échéant. "Un questionnaire est alors établi pour rechercher des indices et les orienter vers un logiciel conçu par des spécialistes en nutrithérapie. Celui-ci produit des résultats et définit le recadrage alimentaire à appliquer. Il se décline en deux supports pour suggérer un accompagnement au patient. Au programme, une détox d'une semaine, la proposition d'un menu et un suivi pendant 3 mois jusqu'à l'obtention d'un résultat optimal", explique Adonis Ngound.
Frédéric Serge LONG
Libreville/Gabon