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Société & Culture

Crise à la SEEG : des agents font leur mea-culpa !

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ALORS que certains de leurs leaders syndicaux sont retenus depuis lundi à la Direction des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM), communément appelée ''B2'', en lien avec la crise qui prévaut à la Société d’énergie et d'eau du Gabon (SEEG), notamment pour répondre des faits présumés de destruction de biens d’autrui et séquestration de personnes, les voix – celles de leurs collègues et des autres – se sont élevées pour faire le mea culpa attendu par le chef de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Après avoir passé un peu plus de trois jours loin de leurs familles aussi bien professionnelles que biologiques, il est temps pour certains agents "de mettre un peu d'eau dans leur vin". C'est du moins ce qui ressort de la déclaration faite hier par le collectif des délégués syndicaux et du personnel de la SEEG, en colère pour non-paiement de leur 13e mois. "Des propos malencontreux et diffusés sur les réseaux sociaux le 10 décembre 2023 ont été tenus contre votre autorité. Face à cet incident, nous collectif des délégués syndicaux et délégués du personnel de la SEEG, nous venons très respectueusement présenter nos excuses et solliciter votre indulgence envers nos collègues incriminés", regrettent les intervenants dans leur déclaration.

Ils ont par ailleurs été soutenus par leurs camarades de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga). Lesquels ont demandé la libération des sept syndiqués de la SEEG. "Au nom et pour le compte de nos camarades de la SEEG, très respectueusement, la Cosyga et son secrétaire général viennent vous présenter les excuses des syndicalistes de la SEEG. Après concertation ce jour au siège de la Cosyga, nous implorons votre magnanimité et votre pardon pour la relaxe de nos différents camarades."

R.H.A

Libreville/Gabon

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