Depuis quelques jours, une distribution peu habituelle de médicaments antirétroviraux (ARV) à Libreville laisse penser qu'il y aurait une pénurie dans ce domaine.
DEPUIS un certain temps, des personnes vivant avec le VIH-Sida (PVVIH) s'interrogent sur l'éventualité d'une pénurie de médicaments antirétroviraux. Une réaction due, selon elles, à la rationalisation de leur traitement : " J'avais rendez-vous mercredi, au CTA de Nkembo pour prendre mon médicament. Habituellement, on m'en donne deux. Mais là, je n'ai reçu qu'un seul médicament », s'est plaint un malade, rencontré sur place. « Moi je n'ai reçu que deux médicaments sur trois et cette situation nous fait penser qu'il y a une pénurie des ARV. Si c'est le cas, qu'on nous le dise », a renchéri une autre. Des interrogations qui ont conduit notre rédaction à se rapprocher des différentes structures en charge du suivi et de la distribution des ARV, afin d'en savoir plus.
Du Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (Plist) au Centre de traitement ambulatoire (CTA) du Centre hospitalo-universitaire de Libreville (CHUL), en passant par celui de Nkembo, la réponse des responsables est restée la même : il n'y a pas de pénurie des ARV.
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