Au cours de leur réunion, les syndicalistes sont revenus sur les raisons de l'AG extraordinaire du 30 juin dernier ayant abouti à la suspension de leurs activités académiques.
La principale cause étant le non paiement des prestations des enseignants-chercheurs. Aussi constatent-ils que, deux semaines après cette suspension des activités pédagogiques, aucune négociation n'a été officiellement engagée par le rectorat et la direction financière. « Et, contre toute attente, nous apprenons que le budget qui a été alloué pour répondre aux attentes des enseignants-chercheurs a d'abord servi au paiement des primes de technicité du personnel de l'université », a fait remarquer le Pr Mike Moukala Ndoumou, dans le procès-verbal dont "L'Union" a obtenu la copie.
Une démarche qui, pour les enseignants-chercheurs, n'est pas vraiment une priorité, même si c'est vendredi dernier que les membres du Snec ont été informés par les instances financières qu'un geste pourrait être fait à leur intention au courant de cette semaine. « En définitive, les enseignants-chercheurs réunis en AG pensent avoir rempli leurs tâches académiques, et demandent que l'institution satisfasse entièrement leurs revendications. Et, si l'année académique tend vers la fin, les examens du second semestre n'auront pas lieu avant le paiement de toutes leurs prestations », ont-ils précisé.
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