En sept étapes, les studios Bunny ont su allier la photo à la tradition. Dans un voyage de quête de connaissance, la jeune artiste, responsable de cette structure, a étalé son talent, illuminé de son regard photographique, au cours d'une exposition que des convives ont savouré à la galerie Effaro, à Libreville.
UNE jeune dame que l'on voit toujours en culotte jeans et baskets. Mais qui, durant trois jours, a tronqué sa tenue de travail pour de ravissants pagnes noués avec maestria autour de son corps fin. En dévoilant sa féminité, Claude Massassa-Bunny, celle dont on parle, voulait aussi montrer sa '' Lumière''. Ou plus exactement, '' L'homme bantu en quête de connaissance''.
Durant trois jours, autour d'une exposition de son travail, elle a narré ce voyage dans le monde invisible. Chaque journée d'exposition représentant un thème : '' Transcendance'', '' Quête de la lumière'' et '' Purification''. Le premier évoquant le rêve de la jeune Bunny pour sa passion de la photographie. Le deuxième, la force de matérialiser cette passion, et la purification (le troisième) en référence à l'atteinte de son rêve. « On a cessé de m'appeler Bunny pour dire la photographe. »
Tout au long de ces trois jours, il n'était nullement question de célébrer la consécration de la jeune femme dans son métier. Non ! Mais de valoriser la photographie artistique. Mieux, mettre en lumière la culture bantu, le bwiti.
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société Gabon