En instruisant le gouvernement de construire cet établissement, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, ambitionnait de doter rapidement le Gabon d’un outil performant pour former les compétences humaines dont a besoin le Gabon dans le domaine des métiers du bois.
Annoncé lors du Conseil des ministres délocalisé de Makokou de mars 2011, la construction à Booué de l’École supérieure des métiers du bois était facturée à 12 350 661 089 francs, par la société Ecowood SA, pour un délai d’exécution de 24 mois. Premier hic, ladite société a obtenu ce marché de construction par entente directe, alors que le Code des marchés publics préconise que pour tout montant supérieur à 30 millions de francs, l’attribution du marché se fasse par appel d’offres.
Toujours est-il que, pour la réalisation de cette infrastructure, l’État a déjà réglé 10 369 477 404 milliards de francs à Ecowood SA, entreprise à capitaux suisse et gabonais, ayant son siège à Acaé. Le montant restant est de 1 981 183 685 milliard. Aussi des interrogations subsistent-elles quant à savoir ce qui coince pour que les travaux soient achevés.
Pour l’heure, le site de cette école construite en bois se trouve totalement envahi par la végétation. A la merci des intempéries et des termites. Un investissement déjà payé 10 milliards de francs ira-t-il ainsi à l’eau ?
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie Gabon