Hier, le Comité interministériel, mis en place sur recommandations du chef de l'Etat et du Premier ministre, a décidé d'asseoir des stratégies appropriées pour mieux prévenir cette éventualité.
POUR couper court aux informations véhiculées sur la toile, supputant sur la “présence” de l'épidémie de type Ebola dans notre pays, la ministre d'Etat chargée de la Santé publique, Denise Mekam'ne Edzidzie – tout en invitant les uns et les autres compatriotes à faire preuve de sérieux et de responsabilité devant un sujet aussi délicat – a déclaré, haut et fort, qu' “il n'y a pas de suspicion d'Ebola au Gabon”.
Cette déclaration fait suite à la réunion interministérielle tenue, hier, à son cabinet, non loin de l'état-major des armées, et à laquelle prenaient également part d'autres membres du gouvernement dont les portefeuilles sont tout aussi concernés par les stratégies à asseoir pour mieux se préparer à toute éventualité.
A cette occasion, la cellule de veille mise en place il y a peu, et pilotée par le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé, le Dr Guy-Patrick Obiang, a rendu hier, conformément au délai de 48 heures imparti, les conclusions de la mission qui lui a été confiée de faire un état des lieux des besoins ou moyens – en équipements et en ressources humaines – pour mieux se prémunir de cette menace. Entendu que le virus Ebola se transporte, malheureusement, par l'effet migratoire.
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