Le manque de structures spécialisées à moindre coût pour le suivi et l'encadrement scolaire des enfants autistes se pose aujourd'hui avec acuité dans notre pays. Notamment depuis la fermeture de la Fondation Horizons nouveaux.
Du coup, certains parents non nantis éprouvent toutes les peines du monde pour scolariser leurs enfants. Saisissant l'occasion hier de la célébration hier de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, nous avons posé à Mme Anoushka Fatima Ntoutoume, responsable de l'organisation non gouvernementale ''Félix Ademy Program'', la question de savoir pourquoi il n'est pas possible d'inscrire un enfant autiste dans les mêmes écoles que celui dit normal.
« Il est tout a fait possible de le faire, mais à condition que les parties prenantes, parents et enseignants, arrivent à comprendre que l'enfant a des troubles et qu'il a besoin d'un spécialiste pour l'accompagner. Aux chefs d'établissements et autres enseignants acceptent de les insérer », a-t-elle répondu. Et d'ajouter qu'il n'y a que dans un établissement normal, dans un environnement ordinaire, qu'un enfant atteint d'autisme peut s'insérer dans la société. Mais, il faut que le personnel d'encadrement amène les autres enfants à vivre avec cette situation. Qu'« ils soient tolérants envers le jeune autiste », a conclu Anoushka Fatima Ntoutoume.
SNN
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société