Après sa rencontre du 11 juillet dernier avec les responsables des médias publics et privés, le président de la Haute autorité de la communication (Hac), Raphaël Ntoutoume Nkoghe, a reçu, mercredi et jeudi de la semaine en cours, les responsables des partis politiques de l'opposition et ceux de la majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE).

L'urgence et les contingences fonctionnelles le commandaient. En effet, étant donné qu'en raison des restrictions liées au Covid-19, notamment l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes encadrée par "l'arrêté n°000211/MI du 13 mars 2020 portant interdiction de rassemblements", comment, dans un tel contexte, rendre possible pour les députés et sénateurs, la tenue des réunions à des fins de travaux en commissions, eux qui sont au nombre de 245 (143 députés et 102 sénateurs) ?

A moins d'un mois de la tenue du sommet Chine, les choses se précisent.

Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Éric Dodo Bounguendza, a ouvert hier, à Libreville, concomitamment avec le ministre assistant du Département international du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), Li Mingxiang, à Beijing, un séminaire par visioconférence axé autour du thème "leadership du parti au pouvoir en temps épidémique".

Ces deux formations politiques de l'opposition ont signé un accord politique samedi dernier, cela en vue de se soutenir mutuellement lors des échéances électorales à venir.

Comme préconisé lors de la réunion du Bureau du 9 juin dernier, l'Assemblée nationale connaît un rythme de travail soutenu depuis plus d'une semaine. Ce qui n'était pas le cas à cause des dispositions relatives à la lutte contre le Covid-19.

Les travaux du 17e sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont pris fin hier à Erevan en Arménie, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernements des pays ayant en partage l'usage du français.

Une cérémonie de passation de charges a eu lieu, mercredi dernier, à la primature sise à l'immeuble du 2-Décembre, entre le nouveau Premier ministre et son prédécesseur Julien Nkoghe Bekale. C'est le secrétaire général du gouvernement, Jonas Prosper Lola Mvou, qui la présidait. En présence des collaborateurs les plus proches du nouveau locataire.

Dans le cadre de sa politique visant à maîtriser au mieux les effectifs de la Fonction publique, le gouvernement envisage de passer à la ''Gestion prévisionnelle des emplois et compétences'' (GPEC). Il s'agit, à en croire le ministre de la Fonction publique, Ali Akbar Onanga, d'un outil moderne de gestion des ressources humaines.

L'ambition du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, pour le Gabon, demeure intacte. Pour preuve, le président de la République l'a clairement réaffirmé dans son discours à la Nation, le 16 août dernier.  "Cette entreprise de construction d'un Gabon que nous voulions tous résolument moderne et qui a débuté il y a 60 ans, nous la poursuivons aujourd'hui avec abnégation et détermination", a-t-il avancé.

Le maire sortant de la commune d'Oyem, par ailleurs membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Vincent Essone Mengue, a animé, le lundi 26 novembre dernier, une causerie politique, à son domicile, sis au quartier Methui, dans le premier arrondissement de la commune d’Oyem.

Au sortir des échanges qu'il a eus, hier, au palais Léon-Mba, avec les représentants des églises de réveil et des églises pentecôtistes, charismatiques et églises apparentées, conduits respectivement par le pasteur Louis-Philippe Mbadinga et l'évêque Jean-Baptiste Moulaka, le président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, les a exhortés à faire montre de patience, de responsabilité et de surseoir à l'ouverture de leurs lieux de culte, le 27 septembre prochain, comme ils l'envisagent.