L'Agence nationale de l'urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), ainsi que la mairie de Libreville, ont décidé de mener une action de réprimande contre les destructeurs des mangroves.
Ainsi, la semaine dernière, dans le cinquième arrondissement de Libreville, particulièrement dans la zone du quartier Mindoubé, ils ont déguerpi plus d'une centaine de personnes qui se sont installées, il y a plus de trois mois en plein milieu d'une mangrove, en brûlant toutes leurs habitations.
"Les autorités doivent visiter toutes les zones de mangrove. Ce n'est pas le seul endroit qui est exploité surtout par nos frères africains qui viennent de l'Afrique de l'Ouest. Ils coupent les mangroves non seulement pour fumer le poisson, mais également ils construisent les maisons sur ses zones inondables sans tenir compte de la législation et du rôle que joue la mangrove dans le monde", a souligné un riverain.
Pour les responsables des organisations de la société civile comme le CADDE, Keva Initiative, Plumeria, Image Gabon Nature, adopter une loi qui protège ces écosystèmes devient plus qu'urgent.
"38 ans après la signature de la Convention d'Abidjan sur la protection des mangroves, nous attendons toujours des pouvoirs publics une loi sur la gestion des mangroves et d'une stratégie nationale pour une gestion rationnelle des écosystèmes des mangroves", a regretté le président de l’ONG Image Gabon Nature.
JM
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