De 1 000 000 de francs CFA, celui-ci a été porté à 5 000 000
Peut-être la fin des spéculations à propos du projet relatif à la taxe de 2 % devant être prélevée sur les retraits d'argent. En effet, suite à l'audition du ministre de l'Économie et des Finances, le vendredi 19 juin, devant les députés membres de la Commission des Finances et de la Comptabilité publique, chargée de l’examen du projet de loi de finances rectificative 2020, la disposition sur la taxe retrait n'a pas fait l'objet de rejet. Ce sont plutôt les montants visés par ladite taxe qui ont été revus à la hausse.
Dans son projet de loi de finances rectificative 2020, le gouvernement envisageait d'instituer une taxe dont le prélèvement devait s'opérer en numéraire auprès des établissements de crédits. Ladite taxe devait être supportée par les clients desdits établissements lorsque ces derniers opéraient un retrait supérieur ou égal à la somme de 1 000 000 de francs. Les députés n'ont donc pas totalement rejeté le projet, a indiqué une source. Le prélèvement de 2% a juste été transféré, pour viser les retraits supérieurs ou égaux à la somme de 5 000 000 de francs.
Il n'est pas exclu que la révision à la hausse par les députés du montant à imposer provienne de la vague d'indignation exprimée à travers la presse et les réseaux sociaux. Depuis que ce projet de loi a été présenté la semaine dernière, nombre de personnes ont mis le gouvernement à l'index, disant qu'il s'agissait d'un subterfuge pour renflouer les caisses de l'État, en ponctionnant dans le portefeuille des ménages et des opérateurs économiques.
Le ministre de l'Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga, avait expliqué que ce prélèvement ne visait pas l'augmentation des recettes de l'État mais à privilégier l'usage de la monnaie scripturale.
G-M. NTOUTOUME-NDONG
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