Parce qu'ils sont dotés de potentialités énormes et insoupçonnables, le PCA de la musique gabonaise a procédé au rituel de la transmission de l'héritage et des valeurs ancestrales à un ensemble de jeunes talents dont deux issus de ses entrailles, vendredi et samedi soir à l'Institut français, au cours du double concert de rentrée de saison.
VENDREDI soir, alors que les aiguilles des horloges marquaient à peine 19 heures, la cour de l'Institut français était déjà bondée de monde. Les personnes du troisième âge, les adultes, les adolescents, les personnalités de divers domaines d'activités, et même quelques enfants accompagnés de leurs parents attendaient patiemment le démarrage (20 heures) du concert de Pierre-Claver Akendengue, l'emblème musical du Gabon, le maître de l'art contemporain et de l'oralité en Afrique, celui que l'Organisation des Nations unies a élevé au digne rang des 16 icônes de la culture mondiale.
Même observation le samedi où, contrairement aux idées faussement émises et qui disent que seuls les vieux s'intéressent à la musique de Pierre Akendengue, plusieurs jeunes se sont signalés par leur présence, comme s'ils savaient déjà le contenu de ce qui se préparait derrière les rideaux de la salle de spectacles. Car, pour ce double concert des 12 et 13 janvier dernier, Tonton Coco (c'est ainsi que l'appellent les intimes) avait choisi de mettre un point d'honneur sur la transmission de l'héritage et des valeurs ancestrales aux jeunes.
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