LE dossier de la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, depuis le week-end dernier, mettant en scène quatre élèves du lycée Djoué-Dabany (LDD), exposant leurs seins nus à visage découvert, est toujours d'actualité
LE dossier de la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, depuis le week-end dernier, mettant en scène quatre élèves du lycée Djoué-Dabany (LDD), exposant leurs seins nus à visage découvert, est toujours d'actualité.
Sur instructions du parquet de Libreville, les adolescentes, momentanément suspendues des cours, sont entendues chaque jour par les services de protection des mineurs de la Police judiciaire (PJ), avant de regagner leurs domiciles respectifs. Au terme de ce travail, elles devraient être présentées, demain, vendredi, devant une juridiction des mineures, pour des faits avérés de trouble à l'ordre public, a fait savoir une source proche du dossier. De ce fait, le conseil de discipline qui devait se tenir mardi a été suspendu, a renchéri notre source.
Depuis l'apparition de cette vidéo, plusieurs acteurs de l'éducation donnent de la voix. Mardi par exemple, la Direction d'académie provinciale (DAP) de l’Estuaire a eu une rencontre avec les chefs d’établissement, afin de voir ensemble les modalités de mise en place de stratégies permettant de lutter contre ce phénomène, qui tend à se développer chez les jeunes. Des pistes de solution ont été proposées concernant l'utilisation des téléphones portables par les élèves.
L’implication des associations des parents d'élèves, des conseillers d'orientation, des assistantes sociales, a été sollicitée. "Tout en sachant que le centre de tout cela c'est l'enfant, avec son intégrité physique, psychologique et morale", a rapporté un enseignant. Pour qui il faut en même temps préserver l'enfant et son environnement.
Abel EYEGHE EKORE
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