Au terme d'une belle course et en raison de la canicule, on ne peut qu'être admiratif devant la performance réalisée par le Kényan Peter Kurui dimanche dernier. Il a bouclé le parcours du marathon (42 kilomètres) en 2h 21' 19".
Le Kényan a récupéré un trophée qu'il avait déjà obtenu en 2013 avec un chrono de 2h 14' 42". Le seul problème est que ce triomphe d'un coureur international sur le circuit gabonais cache une triste réalité : les athlètes gabonais sont encore loin de pouvoir rivaliser avec leurs homologues africains.
Pour mémoire, le premier Gabonais n'est arrivé qu'à la onzième place sur la distance susmentionnée. Orye Juff Silva Lendoye a fait un temps de 3h 15' 13". Avec ce chrono, il avait plus de 54 minutes de retard sur le premier, le Kényan Peter Kurui. Mais si ce n'était que cela.
En étudiant les résultats de cette 5e édition du Marathon du Gabon, on relève aussi que ce premier coureur gabonais a également été distancé par les trois premières athlètes du podium féminin. Joan Kigen (Kenya) a bouclé le parcours en 2h 44' 54". Elle était suivie de Zeddy Limo (Kenya, 2h 53' 48") et d'Alice Timbilili (Kenya, 2h 56' 50"). De nombreux observateurs ont relevé, un peu peinés, que les athlètes kényanes étaient donc plus rapides que leurs homologues gabonais. Cette contre-performance est surtout un retentissant camouflet pour la Fédération gabonaise d'athlétisme (FGA) et son président Martial Paraiso.
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