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Politique

30 AOÛT/Sylvia Bongo, Noureddin et compagnie : un avenir en pointillé

30 AOÛT/Sylvia Bongo, Noureddin et compagnie : un avenir en pointillé

Incarcérés depuis le mois d'octobre 2023, après le "Coup de libération" du 30 août, Sylvia Bongo Ondimba, l'ex-première dame du Gabon, son fils Noureddin et plusieurs membres de ce qu'on appelait à cette période " la Young team ", croupissent toujours derrière les barreaux de la prison centrale de Libreville.

Ces derniers sont accusés de faux et usage de faux, blanchiment de capitaux et de recel, trafic de drogue, contrefaçon et usage des sceaux de la République, falsification de la signature du chef de l’État, contre-façon et usage d’imprimés officiels d’une institution, remise et obtention des sommes indues, détournement des deniers publics, complicité de détournement de fonds publics, corruption, blanchiment des capitaux, complicité de blanchiment des capitaux, association de malfaiteurs, usurpation de titre et de fonction.

Fermez le ban ! Des faits d'une extrême gravité qui pourraient leur valoir la perpétuité, selon les dispositions du Code pénal gabonais.

Dix mois aujourd'hui que ces personnes sont en détention et l'opinion s'interroge sur le sort à venir de ces prisonniers particuliers.

Comment les autorités judiciaires vont-elles gérer cette affaire ? D’autant plus qu'il s'agit d'une ex-première dame et son fils. Un fait inédit au Gabon.

Notons d'ailleurs que les autorités gabonaises ne cessent de subir des pressions. Il est vrai que beaucoup de choses sont dites à leur sujet.

Notamment sur des prétendus actes de torture qu'ils subiraient dans leurs cellules de la prison.

Des actes de maltraitance et même des conditions de détention exécrables ont été évoqués par une partie de la presse internationale à leur égard.

Une stratégie qui, visiblement, vise à mettre sous pression les autorités gabonaises.

Au demeurant, leurs avocats n'ont pas hésité à faire valoir la nationalité française de leurs clients, afin de les exfiltrer de la justice gabonaise. Malheureusement pour eux.

Toutes ces tentatives d'intimidation et de chantage n'ont pas ébranlé les autorités gabonaise ni la justice qui, coûte que coûte, tient à tous les juger sur le sol gabonais. En tant que Gabonais.

 

Abel EYEGHE EKORE

Libreville/Gabon

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