La campagne de sensibilisation aux violences faites aux femmes sur internet, initiée dernièrement par l'Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences( Aninf), en partenariat avec le réseau Femmes connectées du Gabon, se poursuit et prend fin demain jeudi 8 mars.
Hier la coordinatrice de ladite campagne, Annaïck Moubouyi-Bouyer, et son équipe étaient au lycée d'Application Nelson-Mandela de Libreville. Comme partout où la caravane est déjà passée, le message était le même : expliquer aux jeunes filles les dangers d'internet.
Occasion pour Annaïck Moubouyi de revenir sur les objectifs de l'atelier. « Etant donné que les femmes sont les principales victimes des cybercrimes, cette campagne vise donc à sensibiliser les femmes et les jeunes filles aux dangers sur internet et surtout de leur enseigner les bonnes pratiques, mais également appeler les parlementaires gabonais à adopter les lois en matière de cybercriminalité. »
Elles étaient une centaine de jeunes filles à bénéficier des enseignements sur ce qu'est la cybercriminalité avec, notamment, les effets de la photographie qui l'accompagne et des vidéos intimes d'une personne sans son consentement, ainsi que l'arnaque aux sentiments.
A tour de rôle, les orateurs ont donc montré aux apprenantes, entre autres, que la cybercriminalité, de façon simple, ce sont tous les crimes qui sont commis via les réseaux informatiques (ordinateurs, portables, tablettes).
SNN
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