Selon les experts, on distingue généralement trois formes d’économie informelle. Si chacune d’elle profite aux personnes qui les exercent, l'une d'elles peut être source d'insécurité : l’économie souterraine ou clandestine.
PEU importe le secteur d’activité, on distingue généralement trois formes d’économie informelle. « Nous les classons en fonction du statut des personnes qui exercent cette activité et de celles auxquelles elle est destinée », fait savoir Juste Parfait Moussounda, économiste travaillant à son compte personnel.
En premier lieu, l'expert cite "l’économie familiale et domestique". Et précise que "ce type d'économie assure la transformation et la vente des aliments et autres biens de consommation, les services tels que le ménage, le gardiennage, le jardinage, les petites réparations, le transport, l’accueil, mais aussi la production et la récolte agricoles".
Ensuite, il y a "l’économie conviviale". Contrairement à la précédente, celle-ci est tournée vers l’extérieur de la cellule familiale, indique notre interlocuteur. Il s’agit, en fait, d’offrir des services gratuits à la communauté. Elle se traduit, par exemple, par des actions d’entraide, l’animation culturelle ou sportive, et s’exerce notamment au sein des associations, des fondations ou des mutuelles.
Enfin, il y a "l’économie souterraine ou clandestine". Selon notre expert, celle-ci regroupe trois formes d’activités : le travail au noir, les délits financiers et les activités criminelles.
G.R.M.
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