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Politique

30 AOÛT: Et Ali Bongo dans tout ça ?

30 AOÛT: Et Ali Bongo dans tout ça ?

Déposé par l'armée dans la nuit du 29 au 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba a, pour des raisons, semble-t-il de sécurité, a été "confiné", aux premières heures du "Coup de la libération", à sa résidence de la Sablière.

Pour lever toute ambiguïté sur la question, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, déclarera le 6 septembre 2023 que " du fait de son état de santé, Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements et (qu') il peut se rendre, s'il le souhaite, à l'étranger afin d'effectuer ses contrôles médicaux".

Autrement dit, l'ancien président n'est pas séquestré comme peuvent le penser certains.

Bien au contraire ! Il a toute son équipe médicale et autres autour de lui.

Et d'ailleurs, pour montrer sa bonne foi, le nouveau régime a autorisé un certain nombre de dirigeants étrangers à rendre visite à Ali Bongo Ondimba.

C'est le cas du président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touedera, par ailleurs facilitateur de la CEEAC pour le Gabon, de la secrétaire générale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, du Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe Patrice Trovoada, ou encore du représentant spécial su secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, chef de l'Unoca, Abdou Abarry.

Mais à la demande des nouvelles autorités, l'ancien président de la République a toujours refusé de quitter le pays sans son épouse et son fils incarcérés, au point même "d'organiser" une grève de la faim pour contraindre le nouveau pouvoir à accéder à sa demande.

Dans tous les cas, Ali Bongo Ondimba est bien libre de ses mouvements.

 

Willy NDONG

Libreville/Gabon

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