Le ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga, était l’hôte de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), jeudi dernier. À l’ordre du jour : la gestion du fonds Covid-19 estimé à 250 milliards de francs, qui ne cesse de faire du bruit.
Aussi, l’objectif de Nestor Mbou, président de l'institution, et des autres membres, est-il de prévenir tout cas de concussion et autres détournements permettant aux acteurs de ce dossier de s’enrichir de manière indue. Au sortir de l'entretien, le Grand argentier national était visiblement satisfait. Car, pour Jean-Marie Ogandaga, il était de bon aloi, en tant que gardien du temple dans le cadre de la bonne gouvernance et de la gestion efficace et efficiente des fonds publics, qu'un compte-rendu exhaustif soit fait aux membres de la CNLCEI. " Il a fallu donner des orientations précises aux membres de l’institution, relativement au fonctionnement du fonds Covid. En sus de les situer sur le niveau d’exécution ", a indiqué le ministre des Finances. Un exercice permettant à la Commission de disposer d’informations officielles sur la bonne gestion du budget mis en place par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans le cadre de la riposte contre la propagation du Covid-19 au Gabon. Lors de leurs échanges, il a également été question de s’assurer de ce que toutes les personnes enrôlées dans la gestion du fonds Covid-19 fassent l’objet d’une déclaration de leurs biens auprès de la CNLCEI. De sorte qu’aucune d’entre elles ne sorte de cette crise sanitaire avec les poches illicitement pleines et des villas cossues promptement acquises. En quittant le siège de l’institution, sis au quartier London, dans le 4e arrondissement de Libreville, Jean-Marie Ogandaga a donc pris soin d’emporter avec lui les fiches de déclaration des biens.
Styve Claudel ONDO MINKO
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