Cela permettra d'éviter que les passe-droits s'érigent en règle, en mettant la vie des autres usagers de la route en danger. Car, depuis la mise en œuvre de cette mesure gouvernementale, en août 2016, il faut reconnaître que la moyenne des accidents tragiques a considérablement baissé.
Comme l'a relevé la direction des enquêtes de la brigade routière de Kango, l'accident mortel survenu au village Nsile, le jeudi 27 juillet dernier, "aurait pu être évité, si la réglementation interdisant la circulation des véhicules à usage commercial, la nuit, avait scrupuleusement été respectée ce jour-là" par le conducteur du bus de la compagnie "Transporteur Voyage" qui, roulant de nuit, a percuté un piéton, le regretté Hyacinthe Boussougou-Iwangou.
Pour rappel, la décision d'interdire les voyages de nuit a été prise à la suite de la tragédie du village Messe, dans le département du Komo-Kango, où 17 personnes, en août 2016, avaient trouvé la mort dans une collision entre un minibus et un véhicule de type Canter. Les heures qui ont suivi cet accident – qui figure désormais parmi les plus meurtriers de notre pays –, le parquet de Libreville avait donné des instructions fermes aux commandants des brigades de Melen, Ntoum et Kango.
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