l’Union. Nous enregistrons depuis plusieurs semaines une hausse des cours du brut à plus de 65 dollars américain (environ 36 000 francs). Quel est l'impact de cette hausse de prix sur l'économie nationale et le secteur pétrolier en général ?
Pascal HOUANGNI AMBOUROUE : Il y a lieu de rappeler que la chute des cours du brut a entraîné une diminution des investissements dans le secteur pétrolier. Cette crise a provoqué un ralentissement au niveau des activités exploratoires. Dans le domaine de la production, les sociétés se sont concentrées sur la réduction des coûts d’exploitation et le maintien du niveau de production, impactant ainsi les recettes budgétaires de l’Etat et la courbe du chômage. Pour 2018, corrélativement à la hausse des prix du brut, il faut retenir des manifestations d’intérêt et des négociations en cours sur plusieurs blocs libres. Par ailleurs, on a déjà enregistré plus d’une soixantaine de puits à forer aussi bien en exploration qu’en exploitation. Dans la perspective de production, ces différents puits s’inscrivent dans le cadre du développement d’une quinzaine de champs pétroliers. A cela, il faut ajouter les projets d’optimisation de la production, tels que les reconditionnements de puits.
Propos recueillis par Innocent M’BADOUMA & Willy NDONG
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