Timide, mais reprise quand même ! Si certains travailleurs de la capitale ont préféré '' chômer et récupérer'', d'autres, en revanche, ont mis en avant la conscience professionnelle et retrouvé le chemin du travail, mais pas toujours à l'heure.
Huit heures trente minutes, ce mardi 2 janvier 2018 à Libreville. Soit une heure après l'heure réglementaire du début du travail dans l'administration gabonaise. L'hôpital de la coopération égypto- gabonaise (Egypto) enregistre déjà un grand nombre de patients. Assis devant les bureaux encore fermés, certains s'impatientent : « Je suis là depuis 6h30, je devais être reçue parmi les premiers. Mais, comme vous voyez, le bureau Cnamgs est encore fermé. On attend parce que sans la fiche, il n'est pas possible d'aller en consultation. Et avec les fêtes hier, on ne sait même pas s'ils viendront », se plaint dame Émilie.
Dans les rues de la capitale, les embouteillages monstres des jours ouvrables ont laissé place à une circulation plutôt fluide. Aucun embouteillage à Beau-Séjour, Awendjé, Nzeng-Ayong et autres boulevard Triomphal (Affaires étrangères) jusqu'en milieu d'après-midi. Et le temps, plutôt maussade en matinée, donnait à Libreville des allures de ville morte : les arrêts de bus et autres points de ramassage grouillant de monde aux heures dites de pointe étaient quasiment déserts.
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