Il est admis dans l'opinion que le mannequinat et ses dérivés sont un milieu aux mœurs légères. Aussi, pour redorer le blason de la profession et tordre le cou aux a priori, Claude Pea, promotrice du Libreville Workshop Top models, a-t-elle organisé une formation du 15 au 17 mars courant autour de cette profession.
Objectifs : outiller les participants pour qu'ils acquièrent les rudiments et les arguments pour intégrer le haut niveau de leur profession et y faire longue carrière.
Pour ce faire, Mme Pea a recouru aux professionnels de toute la chaîne du mannequinat, mieux des métiers de la mode. Du photographe au styliste en passant par les rédacteurs de magazine ou encore les tops models et même les maquilleurs.
Les participants, 28 au total, ont ainsi été formés sur les attentes des créateurs de modes par Lucas Escalada Nguema, styliste équato-guinéen ou encore par la Gabonaise Annelia Theodose.
Pour leur parler du naturel de la pose ou de la marche sur le podium ou encore des astuces pour se libérer de l'anxiété, il y avait Prince Ibrahim, mannequin ghanéen, Adeola Ariyo, Top model Nigérian. Tous deux ont dit aux filles et même aux garçons prenant part à la formation que le Top models ne se limite pas au bling-bling. '' Derrière, il y a l'être, la personnalité et la capacité à rester lucide face aux nombreuses facilités qui émaillent le secteur''.
L.R.A.
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