Le dernier incident survenu le week-end écoulé a contraint le gouvernement et son partenaire, la Setrag, à adopter une feuille de route pour accélérer le programme de réhabilitation de la voie ferrée.
La fréquence élevée des déraillements de train inquiète de plus en plus les autorités. Lesquelles sont préoccupées par l'état actuel de la voie ferrée. Le tout dernier déraillement survenu le week-end écoulé a été à l'origine, mardi dernier, à Libreville, d'une rencontre entre le ministre des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi, et les responsables de la Société d'exploitation du transgabonais (Setrag).
La réunion s'est focalisée sur des solutions éventuelles en vue de circonscrire ces incidents. Le membre du gouvernement a décidé de mettre en place un comité de pilotage dont les travaux vont débuter avant la fin de cette semaine.
Pour le directeur général adjoint de la Setrag, Christian Magni, chaque déraillement est dû à une situation différente. "Les analyses sont faites en fonction des cas, et les actions sont prises en fonction de chacune des situations vécues. Une commission d'enquête, composée de la Sétrag et de l'ARTF, travaille pour sortir les conclusions qui permettront de lancer un plan d'actions très rapidement", a indiqué le numéro 2 de la Setrag.
Il faut savoir que le chemin de fer est construit sur des zones marécageuses, notamment tout au long des 150 km de marécages séparant Andeme d'Abanga. Dans le cadre du programme de remise à niveau financé par l'État et la Sétrag, un traitement d'une partie de ces zones est prévu. Il s'agira de créer des voies de déviation sur une soixantaine de kilomètres.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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