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Société & Culture

Grève dans le secteur Education : les enseignants ne décolèrent pas

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LES enseignants grévistes affiliés à la coalition Syndicat de l'Éducation nationale (Sena)-Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) campent sur leurs positions. Ils estiment qu'il n'y aura pas de retour en salles de classe tant qu'un accord avec la tutelle ne sera pas conclu. "Nous sommes en grève. Elle n'a pas été levée. Mais nous attendons que le gouvernement nous appelle pour donner des réponses aux problèmes posés par la coalition, puisque nous avons pris le temps de travailler", indique Fridolin Mve Messa, membre de cette coalition et secrétaire général du Sena. Cependant, à travers une note, le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale rappelle les dispositions de la loi 18/92 du 18 mai 1993 fixant les conditions de constitution et le fonctionnement des organisations syndicales des agents de l'État. Lorsqu'une grève est déclenchée, un service minimum doit être mis en place par le ou les syndicats de l'État concernés, selon l'article 22. "Toute grève déclenchée en violation des dispositions de la présente loi, est illégale" (Article 23). L'article 24 souligne que : "les agents en grève doivent respecter le principe de la liberté du travail. Ils ne doivent en aucun cas empêcher l’accès aux lieux de travail des personnels non-grévistes et de ceux chargés d’assurer le service minimum". Selon l'article 25, les journées de grève ne sont pas rémunérées, et seuls sont versés aux agents en grève les prestations familiales, les suppléments pour charge de famille et l’aide au logement. Le service minimum est rémunéré dans les conditions normales. "L’inobservation de la présente loi entraîne l’application des sanctions prévues par les lois et règlement régissant la carrière des agents concernés" (Article 27). Frédéric Serge LONG Libreville/Gabon

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