POUR son deuxième jour en terre gabonaise, dans le cadre du « One Forest Summit », le président français, Emmanuel Macron, a visité ce jour en présence du ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat, et du Plan d’Affectation des Terres, Lee White, le site de l’arboretum Raponda Walker. De l’arbre dénommé « l’arbre de l’ambassadeur », à la « salle de classe », en passant par la passerelle, l’hôte du jour a pu prendre connaissance de la diversité de la flore gabonaise.
Pays recouvert à plus de 88% de forêt, le Gabon est, à n’en plus douter, un acteur majeur dans la protection de l’environnement. À cet égard, et devant l’ambition mondialiste de faire barrage aux dérèglements climatiques, le locataire de l’Elysée n’a pas caché sa joie devant ce patrimoine mondial, classé depuis 2012 protégée de l'influence humaine. Dans l’antre de la forêt gabonaise, Emmanuel Macron a salué les efforts du Gabon en matière de préservation de la biodiversité.
« Cette forêt gabonaise capte l’équivalent d’un tiers des émissions de CO2 que la France émet, donc on a ici en Afrique, une partie des solutions en matière de lutte contre les dérèglements climatiques et des émissions de CO2. Nous devons faire l’effort de ralentir et c’est toute la transition qu’on est en train de mener. Ici il y a un travail qui est fait, qu’on doit valoriser et reconnaître et en même temps il contribue à préserver la biodiversité. Maintenant il faut se battre à le valoriser, cela passe par un accompagnement dans la recherche scientifique, et nous allons aider à ce niveau », a-t-il indiqué.
Avant de préciser « qu’on va aider à bâtir des chaînes de valeurs qui créent des emplois pour permettre le développement humain, compatible avec la préservation de la biodiversité. Et le troisième objectif qui est le nôtre, est de mobiliser les financements internationaux, car c’est dans notre intérêt à nous ».
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon