Dans cet entretien, l'artiste fait un tour d'horizon de sa carrière musicale, de son avenir qu'elle entrevoit avec un homme à ses côtés, sans omettre l'accompagnement du ministère de la Culture. Elle a marqèéu un arrête sur un de ses Hits qui cartonne encore à ce jour. Si elle le crie haut et fort qu'elle souhaite avoir une vie de famille, l'artiste refuse l’hypothèse selon laquelle elle serait désormais victime de ‘’Tchizambengue’’.
“Souvent, on ne choisit pas d'être Tchiza. Ce concept n'est pas un choix, c'est surtout le statut que le partenaire veut bien vous donner. Seulement, c'est assez compliqué aujourd’hui de trouver quelqu'un de célibataire. Sauf quand vous avez eu la grâce de vous aimer depuis les bancs de l'école. Quand je chante Tchiza, je ne fais pas l'apologie de la frivolité ou des maîtresses des hommes mariés, c'est juste une dénonciation d'un fait de société. C'est après Tchizambengue que j'ai été reconnue à l'international. C'est le hit de Shan'L la Kinda. Les gens oublient même de m'appeler Shan'L et disent la patronne des Tchiza. Je ne le refuse pas, mais il faut que les gens comprennent qu'aucune femme ne veut être maîtresse d'un homme marié. Ce sont malheureusement les circonstances qui l'imposent”.
L'artiste souhaite désormais avoir une vie différente de celle qui est vantée dans cette chanson. "Que les hommes cessent de penser que je ne suis intéressée que par ma vie artistique. Je suis artiste et j'aspire à avoir une vraie vie de famille, j'aspire à avoir des enfants. Que les hommes fassent la différence entre l'artiste que je suis et la femme que je sais être. Je veux laisser ma trace sur terre. C'est que la musique est un patrimoine. Je veux moi aussi connaître les joies de la maternité, ce bout de Shan'L qui saura raconter mon histoire. Il est bien possible d'avoir une vie de couple et continuer sa vie d'artiste. Il faut trouver le juste milieu et savoir faire la part des choses. Qu'il soit compréhensif parce qu'il faut l'admettre, la vie d'artiste est un peu compliquée entre les voyages et les prestations. Mais, il y a toujours moyen de s'entendre avec la personne avec qui l'on partage sa vie" a t-elle ajouté dans cet entretien.
Rudy HOMBENET ANVINGUI
Libreville/Gabon
Société & Culture