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Société & Culture

UOB : Des enseignants préoccupés par d'autres affaires

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IL y a quelques semaines encore, on entendait le Snec (Syndicat national des enseignants-chercheurs), sections Université Omar Bongo (UOB) et Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), appeler à une année blanche

IL y a quelques semaines encore, on entendait le Snec (Syndicat national des enseignants-chercheurs), sections Université Omar Bongo (UOB) et Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), appeler à une année blanche. "Le contexte sanitaire international aiderait les décideurs à prendre le courage politique de fermer l’université et d’entreprendre les travaux. De régulariser tout ce qu’il y a à régulariser au sein de l’Université Omar-Bongo, de construire tout ce qu’il y a à construire. Fermez l’université ne serait-ce que pour des raisons sanitaires", avait déclaré, le 1er février dernier, Mathurin Ovono Ebé, président du Snec-UOB.

Cette sortie du corps enseignant n'occulte pas le problème réel et leur responsabilité dans la situation actuelle. S'il est vrai qu'ils entrent régulièrement en scène pour attirer l'attention des autorités, il n'en demeure pas moins vrai que des signes de complicité sont entretenus avec les dirigeants rectoraux.

Car, on ne peut pas concevoir qu'à l'UOB, les enseignants ne montent au créneau que lorsqu'il s'agit uniquement de poser des revendications d'ordre corporatiste. Mais peu enclins à faire entendre leurs voix pour des problèmes académiques, tels que le taux d'échec élevé chez les étudiants, l'insuffisance ou l'absence de publications en rapport avec le développement réel du pays, la visibilité des publications de l'UOB en ligne, etc. Leur silence, sur la situation actuelle de l'institution, s'apparente à une forme de complicité vis-à-vis d'une situation de chaos.



F.S.L.



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