Avec l'adoption de nouvelles taxes dans la Loi de finances 2019, la Confédération patronale gabonaise (CPG) s'est, maintes fois, interrogée sur leurs impacts réels sur l'économie. C'est dans cette optique que le bureau du patronat, conduit par son président, Alain Bâ Oumar, a eu, le 8 mars dernier, une importante séance de travail avec le ministre de l’Economie.
Il s’agissait d’un échange franc et direct sur les préoccupations économiques en relation avec les activités des entreprises membres de la CPG. « Nous avons fait un tour d’horizon des problèmes économiques de tous les jours que nous rencontrons. Nous avons également, comme à l’accoutumée, eu l’opportunité de faire des propositions à M. le ministre et ses collaborateurs », a confié Alain Bâ Oumar. Les discussions ont également tourné sur la mise en œuvre des nouvelles taxes prévues par la Loi de finances 2019. Notamment, la Contribution spéciale de solidarité (CSS) entrée en vigueur le 15 mars 2017.
Il est question d’une taxe destinée au financement des soins de santé et de maternité des Gabonais économiquement faibles. La CPG souhaite que cette taxe soit directement versée à la structure chargée de l’assurance maladie. « Nous avons souhaité que les mécanismes prévus soient renforcés pour que ces taxes aillent vraiment là où elles doivent aller, et qu’elles ne transitent pas par le Trésor. Ce qui fait que parfois, il y a des déperditions. Ce n’est pas tout ce qui est collecté qui arrive à la Cnamgs », a insisté Alain Bâ Oumar.
MSM
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