L’annonce des mesures prises lors du Conseil des ministres du 21 juin dernier, en vue de réduire le train de vie de l’Etat, n’a pas fini de faire réagir le microcosme sociopolitique gabonais.
Le tour est revenu, dernièrement, au Bloc démocratique populaire (DBP), parti politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, de se prononcer en faveur de ces décisions. C'était au cours d’une conférence de presse tenue au restaurant "Mon bien-aimé" de Louis à Libreville.
Le président du BDP, Paskal Nkoulou, qu’accompagnaient des cadres et militants du parti, voit dans ces mesures une manière pour le président Ali Bongo Ondimba "d'en finir avec l’Etat des passe-droits, pour entrer dans l’Etat de droit". Cela, au regard des effets pervers de la crise économique que traverse notre pays et de la responsabilité du gouvernement à protéger ses citoyens et de pérenniser la capacité de l’Etat à assumer ses devoirs régaliens.
Revenant sur chacun de ces points, Paskal Nkoulou juge les mesures "nécessaires". Tout en estimant, pour certaines de ces décisions, que le gouvernement aurait pu aller plus loin. C’est le cas pour l’interdiction d’acquérir des voitures de plus de 30 millions, pour laquelle l’homme estime que le montant pourrait être ramené encore plus bas. De même, en ce qui concerne la réduction de la taille du gouvernement, il a dit qu’en ce qui concerne son regroupement politique, "20 ministres, c’est suffisant", a-t-il dit.
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