Il lui proposait un logement à Akanda. Et de maison, il n'existait pas. La cliente est tombée dans le panneau et son projet à l'eau.
Au moment de son audition, le 29 novembre, Frankyss Kevin A. démonte les mécanismes de son arnaque. Il disait avoir été contacté par un collègue de Mme E.L, travaillant à la direction de l'Enrichissement illicite. La dame était chercheuse d'un logement et Frankyss Kevin, fort serviable, s'était mis en recherche.
Comme le logement proposé était encore en cours d'achèvement, soucieuse de le réserver sans doute, la cliente paye un mois d'avance, de même que des frais de caution, pour un total de 940 000 francs. Le tout, bien évidemment, à l'insu du propriétaire. Lorsque le "démarcheur" décide de le rencontrer pour lui parler de la cliente, le propriétaire de la maison ne veut rien entendre, indiquant n'avoir jamais confié cette charge à Kevin A.
On imagine le désappointement de la cliente, alors qu'elle pensait rentrer dans ses murs. Suspectant une escroquerie, elle décide de déposer une plainte au Camp Roux. Et ce d'autant plus volontiers que l'escroc s'avère incapable de rembourser, même si Frankyss Kevin Assa signe un peu plus tard une reconnaissance de dette. Au final, l'une est sans logement et l'autre en a trouvé un: case pénitentiaire. (Paru le 1/12/2016)
Retournez à la rubrique Justice & Faits divers au Gabon Gabon