Mieux vaut désormais ne pas être une personne en vue. Victime toute désignée, cette ancienne ministre est tombée dans les filets.
Selon la plaignante, les faits remontent au mardi 27 septembre. Il est environ 18 heures. Alors qu'elle visite un garage situé quartier Glass, elle reçoit un appel d'un homme qui se présente comme étant Liban Souleymane Cissé, chef de cabinet du président de la République. Celui-ci lui fait savoir toute la reconnaissance pour le travail qu'elle abat depuis des années. Ayant appris que la dame avait perdu ses véhicules lors des événements post-électoraux, " le président " aurait demandé qu'on lui trouve un ou deux véhicules dans le parc automobile de la présidence, à cette seule condition qu'elle verse un franc symbolique (2 millions de francs) par véhicule.
L'ancienne ministre est informée qu'elle sera reçue le 29 septembre au Palais présidentiel. Le jour " J ", à l'heure convenue, la dame débarque au palais. Mais à son grand étonnement, rencontrant le vrai Souleymane Cissé, celui-ci ignore tout de l'histoire. Il lui suggère alors de saisir la PJ. Elle n'est pas la première personne victime de ce type d'escrocs.
Le traquenard sera mis en place par les policiers. Lors de la transaction, un certain " Rodrigue Opali " est appréhendé. A ce jour, Francis Og., Dimitri Le. et Jean Me. demeurent introuvables. Mais la nasse se resserre. (Paru le 27/10/ 2016)
Olivier Ndembi
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