Il aura suffi d'une audition pour confondre Michel N. Seule une personne ayant été sur la scène du crime pouvait évoquer ces détails.
La mort d'Alain Mapika (25 ans) ne restera pas impunie. Après la découverte du corps criblé de balles, les enquêteurs ont resserré les filets sur un autre villageois, Michel Ndembi, (50 ans). Contrairement aux premières hypothèses, Alain Mapika n'aurait pas trouvé la mort au cours d’une partie de chasse. Il s'agirait plutôt d'un acte prémédité. Et les soupçons se sont d'emblée tournés vers le quinquagénaire, lequel nourrissait une haine viscérale à l'encontre du défunt.
Durant son interrogatoire, le présumé criminel n'aura cessé de donner des détails de la plus grande précision sur le lieu du crime. Conscient d'être tombé dans le piège des agents, il ne restait plus à N. que d'avouer la vérité. Selon ses propres dires, il se serait rendu en forêt, 24 heures avant la victime. Parfaitement au courant de ses déplacements, il aurait surpris Alain Mapika, assoupi à côté d'un feu de bois. Le présumé meurtrier n'hésite pas et fait feu. La nuit du 30 juin qui suit, des pêcheurs découvrent le corps sans vie, et alertent les habitants du village Keri. Les enquêteurs ne tardent pas à clore leur enquête. L'individu a été déféré et écroué. (Paru le 12/7/20016)
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