Le Gabon prend part, à l'instar de huit autres pays africains (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Kenya, Liberia, Niger et le Nigeria), à la la Conférence mondiale sur la vie sauvage, qui se tient du 17 au 28 août 2019 à Génève en Suisse.
L'objectif de cette rencontre est de renforcer, entre autres, les règles du commerce de l'ivoire, des cornes de rhinocéros et d'autres espèces végétales et animales menacées d’extinction. Ainsi, plusieurs pays touchés par le braconnage et la commercialisation illicite des cornes d'éléphants, parmi lesquels le Gabon, ont saisi, le 21 aout dernier, les responsables de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), afin "d'appeler en urgence l'Union européene à la fermeture de tous les marchés intérieurs de l’ivoire restants". En outre, ces pays estiment que "le maintien d’un marché de l’ivoire crée des opportunités de blanchiment d’ivoire illégalement acquis, pose des problèmes de suivi et d’application (…) et compromet les interdictions dans d’autres pays en fournissant un débouché alternatif aux fournisseurs et trafiquants".
Pour l’ambassadeur français, délégué à l’Environnement, Yann Wehrling, "à partir du moment où les principaux grands marchés vont se fermer, il n’y aura plus de débouchés. De fait, l’éléphant d’Afrique sera protégé, car on ne pourra plus commercer l’ivoire et le braconnage va cesser".
Willy NDONG
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