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Politique

Forum de Paris sur la paix : Ali Bongo Ondimba porte la voix du Gabon et de la sous-région

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Le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), a porté haut la voix de la sous-région en intervenant, hier, par visioconférence, lors de la 3e édition du Forum de Paris sur la paix.

Cette rencontre de haut niveau regroupait les leaders de la planète, les représentants des organisations internationales, de la société civile et des acteurs du secteur privé attelés à bâtir de nouvelles formes d'action collective. Cette année, crise sanitaire oblige, les travaux sont axés sur la construction d'un monde meilleur après la pandémie de Covid-19.

De fait, le numéro un gabonais a relevé la nécessité de tirer, de manière collective, tous les enseignements et conséquences liés à cette pandémie, de manière à bâtir ensemble les conditions d'une paix durable et universelle pour les générations futures.

"Si, collectivement, nous tirons toutes les conséquences de cette pandémie, alors nous en ressortirons grandis", a-t-il indiqué. Non sans préciser que "la pandémie de Covid-19 a démontré, si besoin était, la très forte interdépendance entre tous les pays du globe. C'est donc à l'échelle globale, et non de nos pays respectifs, qu'il nous faut les résoudre". D'où, a-t-il souligné, "en ce domaine particulier, il faut qu'une solidarité s'exerce".

De même, a-t-il poursuivi, "cette pandémie doit nous inciter à transformer en profondeur notre modèle économique pour le rendre plus soutenable, plus respectueux de l'environnement et donc durable. D'autant que les ravages causés par la déforestation sur la biodiversité et le climat mettent à mal notre planète et ainsi l'avenir des générations futures". 

Des ravages dont les effets dommageables sont largement observés sur le continent. Entendu que, a déclaré le chef de l'État, "avec la disparition d'environ 2% de notre forêt chaque année sur le continent, ce sont des conséquences climatiques désastreuses auxquelles nous devrons faire face, d'ici une décennie, avec l'apparition de plusieurs centaines de millions de réfugiés climatiques".



J.KOMBILE MOUSSAVOU



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