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Faits divers & Justice

Oyem : Une femme meurt au CRHO en accouchant, les parents portent plainte !

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LE décès de Murielle Aboumegone Obiang, une Gabonaise de 47 ans, survenu au Centre hospitalier régional d'Oyem (CRHO), est difficilement acceptable pour sa famille. Au point que l'affaire fait grand bruit dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Surtout après la plainte déposée par les parents et l'enquête dernièrement ouverte sur instructions du parquet de la République.

Selon une source judiciaire proche de ce dossier, c'est en se rendant au CRHO, communément appelé hôpital canadien, pour accoucher, que Murielle Aboumegone Obiang serait passée de vie à trépas. Ce 17 janvier 2023, la quadragénaire est bien à terme, en arrivant au sein de la structure médicale vers 3 heures. Sauf que six heures plus tard, les choses ne se passent pas bien et la parturiente succombe.

Toutefois, le fœtus extrait par le staff de la salle d'accouchement est remis aux parents de l'infortunée. Face à ce drame, la famille de Murielle Aboumegone Obiang pointe aussitôt avec force du doigt une négligence du corps médical. D'où la démarche judiciaire initiée à l'encontre du CRHO, que d'aucuns baptisent ces derniers temps le "Mouroir". Un informateur proche de la direction des investigations fait savoir que "l'enquête est en cours et le corps de la victime se trouve toujours à la morgue de l'hôpital, en attendant les conclusions de l'enquête sur cette affaire ".

Mais aussi que les auditions entamées par les Officiers de police judiciaire (OPJ) se poursuivent et qu'il est fort possible que des personnes soient placées sous mandat de dépôt pour homicide involontaire à la suite d'une négligence. Ce cas est loin d'être isolé. Et pour cause. En septembre 2022, l’Association contre les risques médicaux (ASCORIM) était en immersion dans les Centres hospitaliers et universitaires de Libreville et Owendo.

La présidente de ladite organisation, Brigitte Aminata Ondo, avait déploré le fait que " la gestion de nos hôpitaux publics inquiète plus qu’elle ne rassure ". Non sans relever que " plusieurs patients sont victimes de la non-célérité dans la prise en charge pour des cas d'urgence". Question : Murielle Aboumegone Obiang aurait-elle été la victime de trop des personnels de santé de nos Centres hospitaliers ?

Affaire à suivre.
Styve Claudel ONDO MINKO

Libreville/Gabon

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