PARMI les préoccupations exprimées dernièrement par les responsables des médias lors de la cérémonie de présentation des vœux au couple présidentiel, la question du paiement forfaitaire des redevances pour ce secteur de la communication a particulièrement retenu l’attention du chef de l'Exécutif gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce dernier, dans une volonté d’alléger les difficultés auxquelles les médias privés notamment, sont confrontés, a invité le département ministériel concerné, en l'occurrence le ministère de l'Économie, à se pencher sur la question. En clair, le président de la Transition a confié ce dossier au patron dudit ministère, Mays Mouissi, et ses collaborateurs.
"En ce qui concerne l’impôt sur les sociétés d’édition, le département ministériel concerné se chargera d’examiner votre proposition et les contours de sa matérialisation", avait-il déclaré lors de cette cérémonie. Sachant que l’actuel Code général des impôts ne reconnaît pas la spécificité des médias, classés dans la catégorie des professions libérales au même titre que les médecins et les avocats, pour ne citer que celles-ci, le ministre de l'Économie devra sortir un nouveau coup de son chapeau pour alléger ceux, dont la fonction au quotidien est d’informer les masses.
"Je suis conscient des difficultés que vous rencontrez au quotidien. Ces préoccupations méritent une prise en compte parfaite et des solutions idoines", avait dit le chef de l’État le 5 janvier dernier. Reste maintenant à savoir comment le ministre de l'Économie va opérer pour respecter les prescriptions présidentielles, lui qui est attendu au tournant par les professionnels de la communication qui tiennent à ce que les décisions du chef de l'État soient exécutées à la lettre.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon