L' Organisation non gouvernementale gabonaise "On ne m'achète pas" animait, hier, à l'Ecole nationale de préparation aux carrières administratives (EPCA) une conférence sur la thématique liée à la lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite.
Depuis les années 60, le Gabon s'est engagé dans le processus de lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite. Pourtant malgré l'intensification des moyens, le pays perd annuellement près de 400 milliards de francs. Ne se limitant pas à la seule critique, l'Ong "On ne m'achète pas" a fait nombre de propositions tant sur le plan politique, judiciaire qu'institutionnel.
Aux élèves de l'EPCEA, considérés comme les futurs gestionnaires des affaires publiques, le conférencier a demandé de s'approprier les valeurs de probité, de transparence et de compétence. " Si, au sein de l'établissement, un étudiant arrive à corrompre un professeur pour bénéficier des bonnes notes, celui-ci fait partie des personnes qui amplifient la corruption et l'enrichissement illicite. "
Association apolitique créée en 1962, l'ONG " On ne m'achète pas" lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite. Ses missions consistent, entre autres, à éduquer et sensibiliser les populations aux méfaits de la corruption dans le tissu social, le secteur économique et l'environnement politique.
Retournez à la rubrique Gabon politique Gabon