Présidente de la structure associative regroupant l'ensemble des élus locaux du territoire national, l'édile de la capitale revient, dans cet entretien, sur les objectifs de cette rencontre organisée tout récemment à Kango, Moanda et Mouila, non sans faire l'état des lieux de la mise en œuvre dans notre pays de la loi organique sur la décentralisation.
L'UNION. Madame le maire, vous venez de boucler une caravane de formation à l'endroit des élus locaux, initiée par l'Association des maires du Gabon (AMG) que vous présidez. Quels en étaient les objectifs ? Quels sont les résultats attendus ?Rose-Christiane Ossouka Raponda : Il convient de rappeler que lors de son assemblée générale ordinaire tenue à Lambaréné en mars de l'année dernière, sous le très haut patronage de Son Excellence, Ali Bongo Ondimba, l'AMG avait adopté un programme d'activités dans lequel figurait le renforcement des capacités de ses membres. Celui-ci devait se tenir dans trois zones réparties sur le territoire national. C'est pour cette raison qu'il s'est successivement tenu à Kango dans la province de l'Estuaire, à Moanda dans le Haut-Ogooué et à Mouila dans la Ngounié. La session de Kango, tenue le 13 décembre 2016, était destinée aux maires des provinces de l'Estuaire, du Moyen-Ogooué et de l'Ogooué-Maritime. Celle de Moanda, organisée le 16 décembre 2016, concernait ceux du Haut-Ogooué, de l'Ogooué-Lolo et de l'Ogooué-Ivindo. Quant à la session de Mouila, du 20 décembre 2016, elle s'adressait aux maires des provinces de la Ngounié, de la Nyanga et du Woleu-Ntem. Je signale, pour m'en féliciter, que cette session de formation était animée par deux experts de nationalité gabonaise. Ce renforcement des capacités avait pour objectif, d'abord de permettre aux maires de s'informer, de se former et de se perfectionner sur des matières essentielles se trouvant au cœur de leurs missions régaliennes.
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