L'entreprise sur laquelle Rosalie Eyang-Nkoghe comptait, certainement pour s'assurer une santé financière pour le reste de ses jours, vient d'être, une fois de plus, mise à nu par les gendarmes de la brigade-centre de Ndjolé.
La Gabonaise de 63 ans, veuve de surcroît, a en effet fait l'objet d'une interpellation, le mercredi 11 janvier dernier, pour détention de 20 bottes de chanvre indien.
Présentée, hier matin, au parquet près le tribunal de première instance de Lambaréné, la sexagénaire a été écrouée à la maison d'arrêt de la ville du Grand-Blanc. Lors de son interpellation, Rosalie Eyang-Nkoghe se trouve à bord d'un véhicule roulant à destination de Libreville. Il est approximativement 22 heures, quand la voiture en question s'arrête au poste de contrôle de la gendarmerie.
Guidés par leur instinct d'enquêteurs, les agents dénichent très vite un paquet, pour le moins, suspect, en procédant à la fouille des passagers et des bagages. Le colis, enveloppé dans du papier journal, révèle très vite son contenu : du chanvre indien. Son propriétaire, identifié à la suite, est mis aux arrêts séance tenante.
A la brigade-centre de Ndjolé, les Officiers de police judiciaire (OPJ) consultent aussitôt leurs fichiers et font une autre découverte : Rosalie Eyang-Nkoghe n'est pas une inconnue dans l'univers du trafic de ce stupéfiant. En effet, elle aurait déjà été condamnée à 5 mois d'emprisonnement, en 2013, pour des faits similaires.
SCOM
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