Cette participation de l'Union pour la nouvelle République (UPNR) à ces assises sera néanmoins subordonnée à un certain nombre de conditions.
Au sortir de la réunion du bureau politique de l'Union pour la nouvelle République (UPNR), tenue au siège de cette formation, son président, Me Louis Gaston Mayila, s'est déclaré pour un '' dialogue national inclusif et sans tabou''. Selon lui, '' il ne saurait y avoir deux dialogues dans un pays. Un dialogue du pouvoir et un dialogue de l'opposition, un dialogue de droite et un dialogue de gauche''.
Me Mayila entend toutefois conditionner sa participation à certaines conditions : que ce dialogue soit placé sous la ''présidence des facilitateurs des Nations unies, de l'Union africaine et de l'Union européenne''.
Selon le président de l'UPNR, soutien de Jean Ping lors de l'élection présidentielle, '' (...) S'il n'y a pas la présence des facilitateurs précités, il n'y a pas dialogue. S'il n' y a pas présence de toute l'opposition républicaine et responsable, il n' y a pas dialogue. S'il n'y a pas de dialogue proposé, organisé par les tenants du pouvoir qui doivent en faciliter l'organisation et garantir la force des actes qui en sortiront, il n'y a pas dialogue''.
Avant de déclarer '' si quelqu'un a une autre solution (...) pour sortir le Gabon de l'impasse, de l'ornière du chaos où nous l'avons tous plongé, moi je suis preneur ".
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